L’île est petite, 1865 km², circonscrits dans un ovale presque régulier d’environ 48 kms d’est en ouest sur 65 kms du nord au sud avec 330 kms de côtes.
Capitale : Port Louis
Dépendances : Ile Rodrigues, Agaléga et Saint-Brandon
Langues : Anglais, Français, Créole, Bhojpuri, Hindi, Tamoul, Telegu, Urdu, Hakka
Monnaie : Roupie Mauricienne (40 Rps = 1 €)
Régime : démocratie parlementaire
Premier ministre : Pravind Jugnauth, depuis 2017
Devise : `` L'étoile est la clé de l'océan indien ``
Salaire mensuel moyen d'un salarié : environ 20230 Rps (505 €)
Capitale : Port Louis
Dépendances : Ile Rodrigues, Agaléga et Saint-Brandon
Langues : Anglais, Français, Créole, Bhojpuri, Hindi, Tamoul, Telegu, Urdu, Hakka
Monnaie : Roupie Mauricienne (40 Rps = 1 €)
Régime : démocratie parlementaire
Premier ministre : Pravind Jugnauth, depuis 2017
Devise : `` L'étoile est la clé de l'océan indien ``
Salaire mensuel moyen d'un salarié : environ 20230 Rps (505 €)
CLIMAT
Il faut savoir qu’il pleut plus sur la côte est que sur la côte ouest.
LES CYCLONES
Quelques signes avant-coureurs permettent de deviner l’arrivée d’un cyclone : absence de vent, mer d’huile, ciel rougeoyant… Le calme avant la tempête !
Si le cyclone est vraiment puissant (niveau d’alerte 2 pouvant passer à 4).
HISTOIRE
En tant que site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et mais aussi lieu commémoratif de la période de l’esclavage à l’île Maurice, la montagne du Morne est incontournable à visiter. Protégés par des falaises boisées isolées et presque inaccessibles, les esclaves qui s’étaient enfuis ont formé de petits villages dans les grottes et au sommet de la montagne du Morne. Les traditions associées ont fait du Morne un symbole encore bien vivant de la lutte des esclaves pour la liberté, de leur souffrance et de leur sacrifice, pour les pays d’où provenaient les esclaves – le continent africain, Madagascar, l’Inde et l’Asie du Sud-Est.
EUREKA – « LA MAISON CRÉOLE », À MOKA
Cette résidence historique, construite en 1830, compte non moins de 109 portes et vous donnera un aperçu du style de vie des Mauriciens les plus aisés pendant l’époque coloniale.
LE MUSÉE POPULAIRE DE L’IMMIGRATION INDIENNE
Aapravasi Ghat (site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO)
Ce musée évoque l’afflux de coolies qui sont venus travailler comme ouvriers après l’abolition de l’esclavage à l’île Maurice, en 1835. Aujourd’hui, leurs descendants représentent deux tiers de la population mauricienne. Ce musée folklorique très bien documenté montre en détail la vie quotidienne des travailleurs indiens pendant le dix-neuvième siècle.
MUSÉE D’HISTOIRE NATIONALE
Un bâtiment colonial français du dix-huitième siècle abrite le musée d’histoire nationale. Des cartes anciennes, des gravures, de la vaisselle, des sabres de pirates et même des fragments de navires naufragés témoignent de la riche histoire maritime de l’île. La pièce maitresse de ce musée fascinant est la cloche retrouvée dans l’épave du St-Géran.
PONT CAVENDISH
Construit en 1856 pour le transport de la canne à sucre, le pont Cavendish, généralement connu sous le nom de « Pont de la Ville Noire », « the black town bridge » en anglais, fut construit à l’origine en bois alors que tous les autres ponts de l’île Maurice étaient en acier. Entre 1908 et 1911, il a été transformé en un pont en béton armé, une innovation à l’époque. Avec ses 155 mètres, il est connu pour être le plus long pont de l’île.
BATTERIE DE CANONS DE LA POINTE-DU-DIABLE
Pendant l’occupation française, 27 armes de défense contrôlaient l’accès à l’île. La batterie, aussi efficace que redoutable de la Pointe-du-Diable, a longtemps empêché les Anglais de s’approcher de Grand Port.
LE LIEU DE DÉBARQUEMENT HOLLANDAIS
En, 1598, après une violente tempête qui les a propulsés vers la côte de l’île inhabitée, les Hollandais ont été obligés de débarquer à l’île Maurice. Un monument indique le lieu de leur premier débarquement, situé sur la route côtière, près de Ferney, Mahébourg au sud-est, avec la majestueuse montagne du Lion en toile de fond. Promenez-vous sur le petit pont et appréciez la vue sur les petites îles au large de la côte.
FAUNE ET FLORE
Le dodo était une espèce de pigeon qui avait grossi au cours des siècles. Un peu balourd, il était incapable de voler à cause de son poids et de ses ailes atrophiées.
Non seulement il fut facilement chassé, mais les chiens et autres animaux débarqués sur l’île avec les Portugais dévoraient ses œufs, provoquant la disparition de l’espèce au XVIIe siècle.
La colonisation de l’île est loin d’avoir été profitable pour la faune : sur la bonne cinquantaine d’espèces qui existaient avant l’arrivée de l’homme, il n’en reste qu’une poignée.
LA FLORE
Comme pour la faune, la flore fut énormément modifiée par l’arrivée de l’homme. Autrefois, une épaisse forêt recouvrait l’île de toutes parts ; il n’en reste aujourd’hui que 2 %, concentrées dans les réserves naturelles du Sud-Ouest.
Les touristes qui séjournent au bord des plages se familiarisent rapidement avec 2 arbres particuliers : le flamboyant et le filao.
• Le flamboyant : divisé dès la base en plusieurs troncs se ramifiant généreusement à une dizaine de mètres pour s’ouvrir comme un parasol. Planté au bord des routes, il offre de novembre à janvier une floraison incroyable de fleurs rouges ou orange.
• Le filao : ressemblant au pin, fin et longiligne, on le trouve le long de quasiment toutes les plages. Il sert à fixer le sable mais aussi à ombrager le pique-nique familial et dominical des Mauriciens sur les plages publiques.
RELIGIONS ET CROYANCES
– La moitié de la population est hindoue, l’attachement à la terre des ancêtres est profond : même le Ganga Talao (Grand Bassin), une retenue d’eau naturelle, entretiendrait des liens secrets avec le Gange. Les hindous y célèbrent le Maha Shivaratree une des fêtes indiennes les plus populaires.
– Le christianisme : les chrétiens atteignent environ 1/3 de la population, avec une part infime de protestants (anglicans). Ce sont des immigrants européens ou créoles venant d’Afrique pour l’essentiel, ainsi que la majorité des Sino-Mauriciens. L’Église catholique a vécu au XIXe siècle un grand renouveau avec le père Laval, qui, aujourd’hui encore, rassemble autour de sa tombe à Port-Louis de nombreux fidèles, toutes confessions confondues, et fait l’objet d’un pèlerinage annuel.
– L’islam provient pour l’essentiel du sous-continent indien mais aussi d’Afrique. Les musulmans représentent 1/6e de la population environ.
– Le bouddhisme est, quant à lui, pratiqué par une très faible minorité de Chinois.
SAVOIR-VIVRE ET COUTUMES
Garder le sourire et communiquer : de manière générale, les Mauriciens sont d’un contact facile, très agréable.
Le petit vendeur de plage, même si vous ne lui achetez rien, engagera souvent le dialogue avec vous sur sa vie, les coutumes de Maurice. Certains vous inviteront peut-être même à dîner.
Il est interdit de fumer dans les lieux publics depuis début 2009, dans certains parcs à thèmes en plein air, dans les jardins publics et même dans sa propre voiture si on est accompagné d’un ou plusieurs passagers.
GASTRONOMIE MAURICIENNE
LES PLATS
– Le vindaye : originaire de l’ouest de l’Inde, le vindaloo a été introduit à l’île Maurice sous le nom de vindaye. Se prépare avec des graines de moutarde, vinaigre, oignons, épices… et se sert froid. Il accomode parfaitement les poissons.
– Le rougaille : spécialité créole. À Maurice, il est surtout à base de tomates, oignons, ail (d’où son nom), gingembre et d’épices. Fort en goût.
– Le chutney (ou chatini) :originaire de l’Inde mais d’origine anglaise. Mélange de tomates,onions, piment, herbes. Il relève les plats modestes.
– Le carry (ou curry) et le cari : typiquement indien, le carry n’est pas une seule épice mais un ensemble d’épices. Le cari est le nom d’une préparation, un plat (cari-poulet, cari-poisson) qui contient du carry (l’ensemble d’épices).
– Les daubes :
tout ce qui mijote pendant longtemps, constituant une sauce riche accompagnant une viande.
– Le briani (ou byriani) : plat musulman traditionnel du nord de l’Inde, qu’on retrouve assez souvent à Maurice.
– Les poissons : grillés, en cari, en vindaye ou même fumés. Maurice propose son lot de poissons tropicaux.
– Les fruits de mer : crabes, langoustes et une des reines de la table : l’ourite (poulpe).
– Samoussas, dholl puri, rotis, beignets : ces en-cas sont fréquemment proposés par les marchands dans chaque petit coin de l’Ile.
– Cuisine chinoise : les restaurants proposent souvent un mine frit (nouilles sautées au poulet), un bol renversé (on entasse plusieurs couches de riz, poulet ou autre viande ou crevettes, et légumes dans un bol, puis on démoule le tout dans l’assiette)
LES LÉGUMES
– Les brèdes : c’est la « verdure », tout ce qui ressemble à de grandes feuilles vertes (y compris les feuilles comestibles de certains légumes) ; épinards, oseille, chouchou, cresson, petsaï (genre de laitue), songe, etc.
– Le palmiste : c’est le « cœur de palmier ».
– Le riz : le principal élément de la cuisine mauricienne.
Les fruits
Voici les plus savoureux : mangue, litchi, papaye, goyave, carambole, cœur de bœuf, grenadine (ou fruit de la passion), fruit de Cythère, tamarin, corosol, avocat, longane, jamalaque, jack-fruit (jacque)
Et tous les classiques : melon, pastèque, banane, citron vert et ananas.
Les boissons alcoolisées
– Plusieurs rhums sont distillés dans l’île. St Aubin, Chamarel , Labourdonnais..
– La bière est reine chez les touristes. Phoenix, Blue Marlin et Stag, douces et agréables, sont produites à la brasserie de Phoenix.
– Le vin : des raisins d’Afrique du Sud sont vinifiés à Maurice.
Résultat, on retrouve sur toutes les cartes de tous les restaurants des plats indiens, créoles, chinois et souvent européens.
RELIGIONS ET CROYANCES
Le SNORKELLING
suffit pour découvrir une belle variété de superbes poissons sans avoir à plonger très profond. Il y a de nombreux spots faciles d’accès, d’autres où il est préférable de se faire conduire par un quelqu’un du coin.
PLONGÉE SOUS MARINE
Avec un lagon peu profond, la clarté de ses eaux, ses poissons coralliens, ses coquillages même les tout petits craquent!.. À l’extérieur de la barrière, vous trouverez tombants, langoustes, requins, raies, dauphins, épaves…
On peut plonger toute l’année, la saison idéale étant d’octobre à mars. Et la température de l’eau oscille entre 23°C en Hiver et 28 °C en Été.
VOILE, PLANCHE À VOILE, KITESURF
Les confirmés s’essaieront au spot de surf renommé du Morne, One Eye.
Tous les ans, fin juillet-début août, se déroule un festival du kite, le Kiteival. Il s’agit d’une randonnée autour de l’île, permettant aux kiters de découvrir les plus beaux plans d’eau de Maurice, souvent inaccessibles. Il n’est pas rare que des pros participent à l’événement.
RANDONNEE
Les sommets de Maurice dépassent péniblement les 800 m d’altitude.
Mais inutile de faire 1 000 m de dénivelée par jour pour découvrir des paysages somptueux, une nature luxuriante, des cascades qui scintillent, une faune et une flore protégées. Il existe des circuits pour tous niveaux, de la petite balade de 1h en parcours plat à celle d’une journée pour partie en cordée, voire plusieurs jours pour les mordus.
Le parc naturel de Rivière Noire a été (plus ou moins efficacement) balisé pour les randonneurs. Plus de 50 km de sentiers répartis en 6 balades composent l’essentiel des randonnées du parc. Chaque rando dure entre 2 et 3h, et on peut facilement combiner 2 parcours.
PECHE AU GROS
L’île Maurice est une destination idéale pour la pêche au gros. De novembre à mai, des poissons de très grande taille comme des requins mako ou des marlins bleu sillonnent les eaux mauriciennes pour le plus grand bonheur des passionnés.
L’océan regorge d’espèces splendides comme le marlin, le thon, la daurade coryphène ou encore le requin. Vous aurez peut-être la chance de pêcher un marlin bleu ou noir ou un thon à dents de chien. Mais attention, ce sport exige des muscles et une patience à toute épreuve ! Avec plusieurs records à son actif et une variété impressionnante d’espèces, l’île Maurice confirme sa place de destination phare pour la pêche au gros.
La meilleure période pour pêcher les plus gros poissons se situe entre le mois de décembre et le mois de mars, les changements lunaires y sont très favorables et une grande diversité de poissons parmi les plus rares sillonnent ses eaux autour de l’île.